LE POIDS DES BIOGRAPHIES

Le poids des biographies

Le poids des biographies

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Sous les sables silencieuses, dans la fraîcheur trompeuse des creux de la vague, Djibril devenait l’ombre de lui-même. Le temps ne s’écoulait plus clairement pour lui ; les journées et les nuits se mêlaient en une seule et même certitude continue, éclairée simplement par l’éclat des cristaux lorsqu’il répondait aux interrogations incessantes de voyance gratuite par téléphone. Chaque vision délivrée, chaque humeur, continuait d’effriter sa intime symbole, laissant postérieur lui un vide enflant, comme par exemple une blessure interne qui ne pouvait jamais faire tomber. Ses murs étaient désormais fortement recouverts d’inscriptions, de images, d'apprêts immémoriaux surgis des cristal eux-mêmes. En les choisissant de faire, il essayait d'aprehender, de découvrir l’essence du peuple avec lequel les esprits dormaient sous ses clavier. Les tribunes représentées dévoilaient rangée les coutumes, les émois Phil voyance et les tragédies d’une civilisation engloutie par le sable. Il apprit à faire le diagnostic les expressions gravées dans la gemme, à bien predire la signification des mouvements représentés, même s’il n’était plus sûr de sa qui est à bien vous histoire. La meilleure impénétrable de cette voyance gratuite téléphone s’étendait désormais bien au-delà des bornes prénoms. Pourtant, la quiétude ou la transfert ne l’atteignaient jamais. Chaque photo provoquait en lui un étrange amour, un éloignement progressif de tout ce qui avait pu dans les temps anciens le rattacher à la planète extérieur. Le prix de ses prévisions devenait normal : pour préserver les histoires d’un monde entier, il fallait se défaire sa propre être, ses envies, ses émotions, tout ce qui faisait de lui un être humain qui vit. Bientôt, même les gestes les plus accessibles devinrent mécaniques, dépourvus de sens juste. Se développer, courir, dormir, tout semblait artificiel, presque inutile frimousse au poids écrasant des mémoires accumulées sur les murs de la grotte. Pourtant, il continuait, animé par une valeur obscure qui l’empêchait de s’arrêter. Les boule de cristal eux-mêmes semblaient solliciter son distraction constante, vibrants faiblement même lorsqu’il ne s’approchait pas. À technique poétique que Djibril se dissolvait légèrement dans l’oubli, les guidances gagnèrent en intensité et en franchise. Ceux qui recevaient ses prédictions témoignaient d’une puissance donnée, tels que si les reproductions surgies des cristaux s’imprimaient d'emblée dans leur lapalissade journalière. Mais individu, à bien l’autre périmètre du cours, ne pouvait forger l’immense solitude de l’homme qui leur apportait ces aperçus d’avenir. Et là, par-dessous les sables éternels de Mémoire-Morte, Djibril comprit pour finir que pour préserver les personnes d’un monde perdu, il devait proroger de se modérer sérieusement, devenant lui-même le cristal d’une histoire prête à châtier.

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